Mises en garde spéciales
En raison de la dose unitaire par comprimé (1 g), cette présentation n'est pas adaptée à l'enfant de moins de 15 ans.
Afin d’éviter le risque de surdosage, il convient de prévenir le patient qu’il ne doit pas prendre en même temps d’autres produits contenant du paracétamol en raison du risque d’atteinte hépatique grave en cas de surdosage (voir indications dans la notice).
Doses maximales recommandées :
· chez l'enfant de moins de 43 kg, la dose totale de paracétamol ne doit pas dépasser 60 mg/kg/jour (voir indications dans la notice).
· chez l'enfant de 43 kg à 50 kg, la dose totale de paracétamol ne doit pas excéder 3 g par jour (voir indications dans la notice).
· chez l'adulte et l'enfant de plus de 50 kg, la dose totale de paracétamol ne doit pas excéder 4 grammes par jour (voir indications dans la notice).
Le paracétamol ne devrait pas être utilisé sans avis médical pendant plus de 3 jours dans le traitement de la douleur ou en cas de fièvre. En cas de persistance ou d’aggravation des symptômes, il convient de consulter un médecin.
Le médicament ne doit être utilisé qu’avec une prudence particulière (ajustement de la posologie) et sous surveillance médicale, chez les patients présentant : une insuffisance hépatocellulaire, des niveaux de glutathion réduits par exemple chez les patients atteints de diabète sucré, du VIH, du syndrome de Down, de tumeurs.
Une prudence particulière est nécessaire en cas d’administration de paracétamol aux patients insuffisants rénaux (clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min) ou hépatiques (par exemple Syndrome de Gilbert, Maladie de Meulengracht) (voir indications dans la notice) ou ayant un déficit de l’enzyme glucose-6-phosphate déhydrogénase.
La consommation d’alcool pendant le traitement par le paracétamol est à éviter en raison du risque d’atteinte hépatique (voir indications dans la notice).
Précautions d'emploi
Le paracétamol est à utiliser avec précaution en cas de :
· poids < 50 kg,
· insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,
· insuffisance rénale (clairance de la créatinine ≤ 50 ml/min (voir indications dans la notice)),
· alcoolisme chronique,
· malnutrition chronique (réserves basses en glutathion hépatique),
· déshydratation (voir indications dans la notice).
Le paracétamol doit également être administré avec attention aux patients traités par d’autres médicaments ayant un effet sur le foie (voir indications dans la notice).
L’utilisation prolongée de n’importe quel antalgique pour le traitement d’une céphalée peut aggraver celle-ci. Les céphalées ne doivent pas être traitées par des doses élevées d’antalgiques.
En cas de forte fièvre, de signes d'infection secondaire ou de persistance des symptômes, un médecin doit être consulté.
En général, sauf avis d’un médecin ou d’un dentiste, les médicaments contenant du paracétamol ne doivent être que durant quelques jours et sans augmentation de la dose.
En général, la consommation régulière d'analgésiques, en particulier sous forme de combinaison de différents agents analgésiques peut conduire à des lésions rénales permanentes avec un risque d'insuffisance rénale (néphropathie analgésique).
Après une utilisation permanente, non conforme, de fortes doses d'analgésiques, l’arrêt brutal peut entrainer des maux de tête, de la fatigue, des douleurs musculaires, de la nervosité et des symptômes végétatifs. Les symptômes de sevrage s’atténuent en quelques jours.
En attendant, les analgésiques ne devront pas être réutilisés et une nouvelle administration ne pourra se faire sans avis médical.
Chez un enfant traité par 60 mg/kg/jour de paracétamol, l'association d'un autre antipyrétique n'est justifiée qu'en cas d'inefficacité.
En cas de découverte d'une hépatite virale aigüe, il convient d'arrêter le traitement.
Ce médicament contient une très faible teneur en gluten provenant de l’amidon de blé (pas plus de 5 microgrammes de gluten) et est donc peu susceptible d’entraîner des problèmes en cas de maladie cœliaque.